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J'aime beaucoup les Maximes et Sentences vaticanes, écrites par Épicure, ci-dessous. L'intégralité des Maximes et des Sentences vaticanes se trouve ici : http://membres.lycos.fr/epicuur/epicurmax1.html et http://membres.lycos.fr/epicuur/epicurlet4.html

 

 

Maximes :

 

XIV . Si la sécurité que procurent les hommes est due jusqu’à un certain degré à une puissance bien assise et à l’abondance, la plus pure des sécurités st celle qui vient de la tranquillité, et de la vie à l’écart de la foule.

 

XV . La richesse de la nature est à la fois bornée et facile à atteindre ;  mais celle des opinions vides se perd dans l’illimité.

 

XXVII . Parmi les choses dont la sagesse se munit en vue de la félicité de la vie tout entière, de beaucoup la plus importante est la possession de l’amitié.

 

 

Sentences vaticanes :

 

27.  Dans les autres occupations, une fois qu’elles ont été menées à bien avec peine, vient le fruit ; mais, en philosophie, le plaisir va du même pas que la connaissance : car ce n’est pas après avoir appris que l’on jouit du fruit, mais apprendre et jouir vont ensemble.

 

28.  Il ne faut approuver ni qui est trop prompt à l’amitié, ni qui est trop lent : car il faut être prêt même à s’exposer hardiment au danger, en faveur de l’amitié.

 

33.  Le cri de la chair : ne pas avoir faim, ne pas avoir soif, ne pas avoir froid.  Celui qui a ces choses, et l’espoir de les avoir, peut rivaliser « avec Zeus » en bonheur.

 

34.  Nous ne recevons pas autant d’aide, de la part des amis, de l’aide qui nous vient d’eux, que de la confiance au sujet de cette aide.

 

35.  Il ne faut pas gâter les choses présentes par le désir des absences, mais considérer que celles-là même étaient appelées de nos vœux.

 

43. Aimer l’argent en enfreignant la justice est impie, sans l’enfreindre est laid :  car il est malséant  sordidement, même en respectant la justice.


44.
Le sage, confronté aux nécessités de la vie, sait, dans le partage, plutôt donner que prendre : si grand est le trésor de la suffisance à soi-même qu’il a trouvé.


45. Ce ne sont pas des fanfarons, ni des artistes du verbe, ni des gens qui font étalage de la culture jugée enviable par la foule, que forme l’étude de la nature, mais des hommes fiers et indépendants, et s’enorgueillissant de leurs biens propres, non de ceux qui viennent des circonstances.
52.  L’amitié mène sa ronde autour du monde habité, comme un héraut nous appelant tous à nous réveiller pour nous estimer bienheureux.

55.  Il  faut  guérir les malheurs par le souvenir reconnaissant de ce que l’on a perdu, et par le savoir qu’il n’est pas possible de rendre non accompli ce qui est arrivé.

56.  Le sage ne souffre pas plus s’il est torturé que si son ami est mis à la torture.

58.  Il faut se libérer de la prison des occupations quotidiennes et des affaires publiques.

65.  Il est sot de demander aux dieux ce que l’on peut se procurer par soi-même.

67.  Une vie libre ne peut pas acquérir de grandes richesses, parce que la chose n’est pas facile sans se faire le serviteur des assemblées populaires ou des monarques, mais elle possède tout dans une abondance incessante ; et s’il lui arrive de disposer de grandes richesses, facilement aussi elle les distribue, en vue de la bienveillance du voisin.

68.  Rien n’est suffisant pour celui pour qui le suffisant est peu.

77.  Le fruit le plus grand de la suffisance à soi-même : la liberté.

78.  L’homme bien né s’adonne surtout à la sagesse et à l’amitié : desquelles l’une est un bien mortel, l’autre un bien immortel.

 

79.  Celui qui est sans trouble n’est à charge ni à lui-même, ni aux autres.

81.  Ne délivrent du désordre de l’âme ni non plus n’engendrent une joie digne qu’on en parle : ni la richesse la plus grande qui soit, ni l’honneur et la considération dont on jouit auprès du grand nombre, ni rien d’autre qui dépende de causes sans limites définies.

 

 

Fushichô

 

19 janvier 2009

 

 

Maximes et Sentences vaticanes
 
© 2010 Fushichô